Lui, le 26 mars 2018
De l’époque où je prenais le temps d’écrire,
des moments où j’adorais me poser pour te lire,
il me reste aujourd’hui des souvenirs profonds,
chargés d’émotions, d’authentiques et de bons.
En ces moments pénibles que je traverse,
par ce clin d’œil que tu m’adresse,
je retrouve un instant ce versant de ma vie.
Emporter dans un non-sens abracadabrantesque,
Je m’accroche au cil de cet œil comme à un fil d’Ariane,
je fixe et suis sa pupille comme une boussole.
Pour reprendre un chemin et me remettre en sens.
Merci pour ce souvenir qui s’il me fait perdre jusqu’à mes rimes,
Ce ne peut être que pour mieux retrouver raison.
Cette tempête passera et je me poserais,
pour prendre de nouveau le temps d’écrire,
pour prendre de nouveau le temps de te lire.
Je t’embrasse Lisa
Elle, le 27 mars 2018

Elle, le 27 mars 2018
De ce que je comprends l’esprit est encore en lutte et en action ;
Pas de répit, nos proches et le ciel attendent de voir nos réactions,
Comment répondre, rester debout et garder le sourire
Quand les nuages semblent s’être mis ensemble pour nous faire souffrir.
Moi je dis que c’est juste une histoire de perception.
Qu’il nous faut simplement changer notre vision.
Merci de ces leçons et opportunités.
Je regarde maintenant le monde avec un regard adapté.
J’ai fait vraiment le point sur ce qu’était mon essentiel.
Fais le tri sur le vrai et les relations superficielles.
Je suis bien, j’attends de nouvelles senteurs
Qui viendront je le sais m’apporter d’autres saveurs.
Un nouveau versant je dirais plus authentique
Une nouvelle ère , une nouvelle musique.
Tu m’as proposé de correspondre en dehors du réseau.
De remettre au gout du jour de vieilles procédures,
Je te suis je crois que le « sans vitrine » sera plus beau
On a bien besoin de choses sans filtre et pures…
Force et honneur…
Lui, le 27 mars 2018
Du clin d’œil à la main tendu, je continue de suivre le fil.
Celui de tes idées, celui de tes mots. Ton fil.
Comme un lien tangible entre une réalité de l’essentiel
et un monde ou le plus important reste superficiel.
J’ai le sentiment que mon tour est venu, que je n’aie plus le choix.
Soit, je sombre dans un monde que je ne comprends déjà plus,
Soit, je reviens à mes valeurs et j’assume mes choix.
Et pourtant j’ai comme une impression de déjà-vu.
Renoncer pour s’échapper, abandonner pour se retrouver.
Accepter de refuser et se remettre raccord soi-même.
Cette fois sera définitive, je n’ai plus le temps de tergiverser.
Beaucoup de mon temps s’est déjà écouler, qu’à cela ne tienne,
Il me reste le temps de mon immortalité,
celle que personne ne pourra jamais me contester.
Alors avec plaisir et confiance, je me fie à ton intuition,
qui s’accorde excellemment avec ma raison.
Comme toi, je reconnais une distorsion de perception
et la nécessité de rétablir le sens de l’essentiel.
Autoriser ses sens à percevoir comme un cadeau du ciel,
l’authentique expression de la vie à travers la réalisation du vivant.
L’accepter comme une nouvelle ère, comme un autre versant.
Comme toi, accepter et assumer son authenticité, son unicité
au centre d’un univers qui ne demande qu’à nous écouter.
En cet instant, je reprends le fil des mots que je t’écris,
comme j’ai repris la lecture de ceux que tu me m’écrits,
Échanges d’idées, d’émotions, de sentiments par les réseaux,
et d’autres phrases, d’autres proses, d’autres mots bientôt,
dans la tradition manuscrite de l’écriture et de l’acheminement postal.
Une manière d’échanger autrement, plus intime, plus ancestrale.
Mais l’une n’empêchera pas l’autre, question d’inspiration.
Un canal ou un autre, question d’idéation.
Car au fond, entre nous, peu importe les médias,
pourvu qu’il y ait le lien et que les mots soient là.
Lisa, dans l’attente de te lire de nouveau,
Je te dis sensiblement à très bientôt.
Elle, le 29 mars 2018
Vivement… le temps… la légèreté de plume…
Lui, le 29 mars 2018
Un cœur, un dé, je viens juste de réaliser qu’ils étaient là et que c’est toi qui les y avait mis.
Un cœur, un dé…
Un cœur qui aime jouer… avec qui ?
Un cœur qui se joue… de qui ?
Un cœur en dé… tresse de qui ?
Un cœur enjoué… pour qui ?
Un cœur, six et trois… si étroit pour qui ? Et le deux ?
Un cœur qui aime jouer et qui se joue de la détresse des moins enjoués, c’est si étroit comme perspective que je préfère revenir sur le deux.
Le deux, c’est eux, ceux qui jouent,
avec leurs mots, ils font des jeux,
des jeux de mots qui raisonnent dans leur cœur.
et pour une fois, un jeu d’image.
Belle initiative, belle invention.
Un cœur, comme par amour,
Un dé, comme par hasard.
Une énigme comme un rébus.
Un ré, un bus…
Non, c’en serait trop, restons en-là.
Elle, le 1er ou 2 avril 2018
Tu penses un cœur joueur ?
Je ne peux qualifier ainsi mon organe trop rêveur.
Et pire je n’ai le droit de jouer que lorsqu’ il est absent.
Quand il ne se serre pas pour l’autre, pour le volcan.
C’est plus qu’évident, mon esprit le préserve.
Je vis l’instant et lui accorde une douce trêve.
Je jouerai moins mais mon dé est lancé.
Un peu moins d’éphémère un peu plus de sensé.
Ce qui n’empêche pas ma peau et mon esprit de vibrer.
Je ne suis pas dupe je vois bien leurs surfaces
De doux instants qui avec la négligence s’effacent.
Parce qu’on est bien dans un monde où
Le pouvoir est à la consommation.
Certains le disent et le diront moi je fonctionne avec passion.
Je leur dis à eux, j’ai dans ma main ce dé chargé d’intentions.
Je le lance et accepte pleinement ses déviations.
Il affiche sa face je pince mes lèvres et souris.
Je sais qu’il me faudra encore du cœur et de la vie.
Je vaincrai, avancerai, tracerai plus haut mon empreinte.
Je ferai taire mes saboteurs, toutes mes craintes.
Je veux beaucoup ,je veux encore
Vivre des instants bonheurs. Des instants trésors.
Je sais ça parait bête mais c’est juste essentiel.
De sortir de notre sourde amnésie partielle.
Viens regarder la lune. Ressens-la avec ses étoiles.
Si de ton corps tu ne peux pas. Avec ton cœur. Fais-le maintenant.
Mets les voiles. 
Lui, dans la nuit du mercredi 04 avril au mardi 05 avril
Les voiles se lèvent avant de pouvoir m’emmener, bientôt, et je t’écris :
À la lecture de ton premier vers,
mon humeur vire, mon cœur se sert.
Prémisse d’un reproche, d’un désaccord,
je me dis « J’ai eu tort ».
Écrire engage, c’est prendre position.
Un auteur doit faire preuve d’abnégation
Les mots sont bien à celle qui les lit.
Quand je t’écris, je te confie ma vie.
Je te livre mes proses et ses mots,
mes ressentis, mes émotions, mes maux,
sortis du fond de mon antre mental
et risque aussi, malgré tout, de faire mal.
Ainsi je crains d’avoir blessé ton cœur,
celui que tu préserve, ton trop rêveur.
En jouant avec mes mots et tes images,
sans compter les pieds, sans étalonnage.
Je le sens réceptif, sensible, fragile,
jamais ne je voudrai lui être hostile
et j’aimerai pouvoir t’autoriser,
comme ton esprit, ton cœur à jouer.
Tu acceptes le tirage du dé,
tu reprends la main sur ta destinée.
Tu as suffisamment de cœur, de vie,
pour amnésier tout ce qui te soucis.
Si tu ne veux pas jouer avec ton cœur,
garde le cœur à jouer, c’est un bonheur.
Celui de ta joie, de ton essentiel,
de tes instants trésors qui te font belle.
Je ne veux pas jouer avec ton cœur,
je ne veux que sentir sa bonne humeur.
Venir avec toi regarder la lune,
ressentir, dépasser nos infortunes.
J’ai levé des barrières, ma route est là,
devant moi, je sais pour qui et pourquoi.
Les voiles ne sont pas encore levées,
mais c’est irréversible, c’est engagé.
Sur cette route nous nous croiserons.
Nous nous poserons, nous nous parlerons.
Échanges d’humeurs, certitudes et doutes.
Je ne veux pas d’adieu, de bonne route.
Je ne veux pas être victime d’un tri,
car j’en serai profondément meurtri.
Ni sur une route ou un autre réseau,
rien ne doit rompre ce lien, ce cadeau.
————————–
Ici, je lève mon stylo et te confie la plume.
À toi
Je t’embrasse Lisa 
Lui, le 06 avril 2018
Pour toi…
Par ces émotions que nos échanges suscitent,
avec ces sentiments que tu réveilles en moi,
de ces inspirations qui s’enchaînent à la suite,
je te reconnais, je te ressens, je te vois.
Une source devenue essentielle, pour longtemps,
qui me mène au sommet de cette pyramide,
au niveau de ce besoin d’accomplissement,
que je traduis avec mes mots, sans bride.
Mais tout cela se paie, se fait selon des lois,
tel Orphée je ne dois te voir par mes yeux.
au bénéfice de la force de la foi,
d’une inspiration qui me pousse toujours au mieux.
Tes mots m’inspirent, me remplissent et me font créer.
Dans l’attente de tes écrits, j’écris aussi.
La seule idée de toi me donne d’autres idées
et lorsque je te lis, et bien je te relis.
Cela s’impose à moi, sans contrainte, en douceur
je me dois de te dire et n’en soit pas confuse.
Loin de toi pour la cause, si proche par nos cœurs,
tu es, précieuse, unique et nécessaire, ma muse.
À toi…
Elle, le 8 avril 2018
Ne te méprends pas. Aucune erreur.
Je te confie juste le profond. Le sans pudeur.
Nos mots lancés glissent et font trace.
On laisse là une esquisse dans nos espaces.
Je te parle de moi la bonne comédienne
Qui fait mine de rien mais dont le mental se démène.
Je parle de nos cœurs que je sais à l’essentiel connectés.
Pour ma part ma mission est de lui offrir une part de sérénité.
Un bout de trêve juste un peu de quiétude
Sans rêve mais estomper ces mauvaises habitudes.
Je ne le cache pas j’ai fait semblant, j’ai joué.
J’ai même ressemblé aux arnacoeurs que j’ai croisé.
Mais toi tu sais bien et mieux tu perçois.
Comme rares le peuvent ce qu’il se passe derrière ça.
Je te l’ai dit je viens de relancer mon dé.
Je lâche prise et accepte ce chemin codé.
Au loin oui mais je sais qu’on a la même lune
Un fil tendu, des vibrations communes.
Je veux relever les yeux de la meilleure des façons.
Je veux encore regarder le monde avec frisson.
Oui des routes sont faites pour se croiser.
Quelques signes que chacun devra apprivoiser.
Marche, pense, vole s’il faut je t’en donnerai la force.
Il faudra le nécessaire pour que nos espoirs s’amorcent.
C’est un mantra, un lien à partager.
Je ne me lasse pas de la plume et de ces mots échangés.
Lui, le 09 avril 2018
Les mots peuvent beaucoup
Avec les mots,
on peut créer un univers imaginaire,
on peut décrire l’activité d’une société,
on peut apprendre ou bien comprendre.
Avec les mots,
on peut guérir d’un mal de dire,
on peut créer une amitié,
on peut comprendre ou se méprendre.
Avec mes mots,
J’ai eu peur de créer du trouble et de la confusion.
j’ai exprimé une déclaration,
J’ai fait état d’une situation,
j’ai partagé une publication.
Avec mes mots,
j’ai fait cette déclaration à celle qui m’inspire,
pour décrire ce feu intérieur, pour le dire,
pour nommer cette nécessité de rester distant,
pour parler de ce paradoxe ambivalent.
Avec mes mots,
je précise à l’intention de qui voudrait le lire :
Qu’il ne faut pas chercher à mettre cette relation dans une boite étiquetée, elle n’y rentrerait pas !
Que l’on n’abuse ni ne s’amuse de sa Muse, on s’en inspire et si nécessaire, on s’en excuse.
Que parmi toutes les formes d’amour partagé qui existent, celles des mots, des échanges et de la vie en est de celles qui apaisent et qui font grandir.
Que les ambiguïtés et les ambivalences d’une relation sont aussi là pour entretenir et enrichir les jardins secrets, l’imagination.
Que si les auteurs sont responsables de ce qu’ils publient, les lecteurs sont responsables de ce qu’ils en retirent, pour le meilleur ou pour le pire.
Et enfin, que ces mots échangés, déversés sur les réseaux sociaux sont à la fois :
L’expression opiniâtre, originale et authentique d’une correspondance singulière.
Un cadeau, intime, pour vous suggérer d’entendre autre chose, avec d’autres mots, sur un autre rythme.
Et comme il est assez rare d’obtenir des résultats différents en continuant de faire la même chose de la même façon, je vais faire ça.
Je vais poursuivre notre correspondance.
M.
Elle, le 22 avril 2018
Je crois oui qu’au-delà de l’endroit je dois prendre le large.
J’ai longtemps pensé que le plus dur je l’avais fait.
Sortir la tête du guidon et respirer autrement cette nouvelle page.
Mais erreur c’est dans le temps que les choses vont se déterminer.
Oui tu le sais quand je regarde la mer,
Je vois au loin, mon souffle se régénère.
Fermer les yeux et entendre encore son bruit et ses claquements.
Comprendre que la vie et ses jeux t’impacteront intensément.
Mais que c’est quand même toi qui choisis l’amplitude.
Qui choisit que tel sourire devra devenir une habitude.
L’air salé m’emporte et ce n’est que le début.
La vie toujours qui offre ses plus beaux attributs.
Lui, le même jour, en réponse
J’aimerai pouvoir t’accompagner, t’aider, t’orienter,
comme tes proses m’ont permis récemment de résister. Je comprends que le large, en toi, tu l’as déjà pris,
et qu’encore il te reste encore à ajuster monde et esprit.
Pour toi qui doit choisir ce qui fera ta vie,
la préméditation n’est pas toujours meilleur avis.
Se laisser emporter par l’amplitude d’un voyage
ou se laisser surprendre par le sourire d’un visage.
Et sans l’avoir voulu, sans détermination,
engagée en voyage pour sa destination,
porté par ce sourire devenue habitude,
un versant de la vie sous d’autres latitudes.
Là où tu pourras rouvrir les yeux et retrouver
cette ligne d’horizon, signe de liberté,
avec le bruit des vagues en mouvements de vie,
des partages de plaisirs à saturer d’envies.
Un chemin qui commence par un air salé,
qui de fil en aiguille permet de s’envoler.
Ton futur mérité, sans affabulation,
sera à la hauteur de tes aspirations.