Première époque


Elle, le dimanche 12 mars 2017

Je suis dépassée.
Pourtant ici et là enlacée.
Lassée. Hélas embarrassée.
Passé délaissé.
Désireuses pensées.
Doucement caressée
Angoisses chassées.
Embrassée.
Rien ne sera plus insensé.
Centrée. Surtout recentrée et placée.
Je suis passante et passée tout près.


 Lui, ce même dimanche 12 mars 2017

J’aime beaucoup…
Et je me dit :

Soit rassurée,
ces mots qui ont fini par sortir,
ces mots que tu as pu écrire,
ces résonnances de souvenirs,
ces projections de devenirs,
pourraient laisser penser à fuir.
Pourtant, la vérité est simple à dire :

tes mots sont là pour te guérir.

Continue de les produire,
Je continuerai de te lire.
Et laisse-toi aller à rire,
car pour le meilleur comme pour le pire,
tout cela nous fait grandir. 


Elle, dans la continuité     

Merci infiniment pour ce retour, plume du réel…
Plume sensible qui cherche sa lune et son ciel.
Qui transcende quelques troubles existentiels
Pour que la résilience et l’espoir soient de nouveaux rituels,
Je dirais connectée et belle.


 Lui, dans la suite    

Mon désir de réponse est plus fort que mon inspiration,
Je dois me recentrer, reprendre ma respiration.
Me laisser aller, rester maître de ma passion.
Jouer avec les mots me fait parfois perdre raison.

J’arrête la musique, silence dans la maison.
Je me lance avec quelques hésitations.
Petit à petit, je retrouve ma narration.
Ainsi, aussi, avec, mes interrogations :

Reprendre mes rîmes en « IR » ou bien passer au « U » ?
Mais le téléphone sonne, je suis interrompu.
Cela brise la rime et tout semble foutu.
La conversation dure et je fini déçu.

Je reprends mon écrit, l’inspiration en moins.
De mon élan d’avant il ne reste plus rien.

En désespoir de cause et puisque rien ne vient,
Je t’envoie ces mots, maladroits, qui sont miens,
Pour que dans ce dialogue, cet échange serein,
tu me fasses une réponse, avec des mots qui sont les tiens.

Ces mots que j’aime lire car ils me font du bien.
Dialogue sans raison, dialogue sans fin.
Mais dialogue par réseau, donc dialogue sans frein.
Pour finir, logiquement, je te laisse la main ! 


Elle, en réponse

Je connaissais ton intérêt pour la logique.
Autant que celui pour la musique.
Je découvre là ton amour des mots.
Les mots dansent.
Les mots Volent.
Les mots touchent.
Les mots atteignent les maux.

Ils sont le langage.
Cette essence de partage.
Un signe de profondeur, L’âme du chercheur.
La quête poétique D’une envolée onirique.
Car oui c’est en fermant les yeux que les mots apaisent et glissent,
Offrant au souffle une quiétude non factice.

Je sais que les lettres offrent et donnent.
Je sais que leur union résonnent.
J’ai soif de cette exquise liberté.
De cette immense et inlassable volupté.

Par cette symbolique et délicieuse action,
Je sais que corps et esprit entament une réconciliation.
Il n’est point nécessaire d’opter pour une négociation.
Cœur et raison se devront d’être à l’unisson.

Merci d’avoir répondu à l’invitation.
Un voyage magique de l’inspiration.


Lui, répond encore      

Comme certains l’ont dit, il était au commencement,
Le verbe, essence des mots, créateurs et puissants.
Assemblage de lettres que je reçois dans l’instant.
Ces mots que tu décris comme des êtres vivants,
Ceux que tu dis présents, dansants, volants, touchants.

Des traits d’unions entre l’intimité des gens.
Entre les âmes, des espoirs d’échanges apaisants.
Par tes écrits se dévoile ton verbe, puissant,
Tes mots révèlent ton essence, pudiquement.

Et ces mots échangés marquent le commencement.
Pour des conversations conjuguées au présent.
Pour des mots échangés parce qu’ils sont touchants.
Parce qu’ils sont chantants, parce qu’ils sont troublant.

Parfois pour leurs formes, leur mélodie, simplement.
Parfois pour leur sens, ceux qui viennent du dedans.
Sincères, authentiques, tristes, gai ou même violents.
Des choses à dire, écrire tant qu’il est encore tant.

Parce que j’aime, parce qu’écrire est apaisant,
Mais aussi pour te lire, je vais prendre le temps.
Mais quand je procrastine, c’est le temps qui me prends.
Alors ne m’en veux pas, lorsque viendra le temps,

Où des jours, pas des heures ponctueront ces moments.
Je fini pour te dire à très prochainement,
Pour une autre magie, un voyage inspirant.
Et, pour sortir de la rime, pas des pieds, Bisous.


Elle, le lundi 14 mars 2017

Voici l’échange spontané de deux passionnés des mots et de leurs échos.

[Publication de la compilation des textes précédents]

 


Lui, le mardi 15 mars 2017

Je garde un très bon souvenir de cet échange.
Cela faisait longtemps, très longtemps.
Une occasion, une rencontre, une inspiration et …

Et voilà.

Après une lecture matinale de cette compilation,
Après une journée de formation à parler d’informatique mobile,
voilà que ça m’a repris.
Comme une prise de mots…

 Prise de mot.
Comme une prise de tête,
Mais dans les mots.
C’est bête.

Je ne sais pas pourquoi,
et ce n’est pas un choix.
Cela me prend
de temps en temps.

Parfois surprenant,
d‘autres fois étonnant.
Parfois décevant,
d’autres fois amusant.

Au mieux troublant.

Ces mots que l’on pose
Sur une feuille de papier, avant.
Interposés par un clavier, maintenant.

Parfois, j’ose
et je me lance.
Comme en transe,
dans une prise de mot. 


Elle, le jeudi 17 mars 2017

Une occasion, une rencontre, une inspiration…
Je crois que rien ne me parle plus que ça.
Qu’une douce bien que lointaine connexion.

Je suis rentrée épuisée de cette journée sans satisfaction.
Tellement besoin d’appréhender cette nouvelle destination.
J’ai besoin de me retrouver, de me reconnaître,
Je voudrais que ma lune me le permette.

Je sens le soleil de cette nouvelle saison
Réchauffer ma peau comme une guérison.
Réchauffer mon âme et mon cœur endoloris
Aujourd’hui je m’ouvre et tout est permis.

Tout sonne comme un nouveau départ.
Je ne prendrai pas de nouveau retard,
Sur cette vie que je veux douce et lumineuse,
Mais avant tout espiègle et joueuse.
Et oui c’est encore à l’écrit que je m’exprime,
Que je transmets de nouveau par la rime,

Merci pour ce moment, une prolongation,

Un doux instant, une jolie intention.

A ti te toca 


Lui, le jeudi 16 mars 2017

Tes rimes sont belles,
tes mots sont touchants et tes images troublantes,
Alors je prends le temps,
j’écris,
lentement,
posément,
je réponds… 


Lui, le vendredi 17 mars 2017

Prendre le temps, aimer le faire
Pour avoir le temps de bien faire,
Un requiem m’accompagne,
ainsi l’inspiration me gagne.

Touché par ce dernier écrit,
je penne à retrouver mes mots.
Je sens tout ce qui est décrit.
ce sentiment de renouveau.

Je vis des temps de changements :
Signature d’un nouveau contrat,
Un CDI, c’est engageant !
Trouver un autre appartement,

Et puis le reste se fera.
Le reste, l’essentiel, le vital.
Ce qui devrait donner du sens.
Ce quelque chose de capital.

Quelque chose de beau, de vivant.
Cela, je ne sais le choisir.
Cela, je ne sais le construire.
Alors je reste là, sensible.
J’agis, je force mon possible.

Et par ce changement maitrisé,
j’espère un effet papillon.
Je crois que les rencontres en sont,
de ces effets non maitrisés,
de ces effets tant désirés.

Cette rencontre sans raison,
me fait cet effet papillon.
Une rencontre par les mots,
Échanges où rien ne fait défaut.

Une transparence sans limite,
Puisque sur la place publique.
Pourtant j’ai vu entre les lignes,
Un peu comme s’il y avait des signes,

Un désir d’authenticité.
Désir de dire, de se livrer,
Simplement, se laisser aller.
Se lâcher sans être perdu.
Plaisirs de lire et d’être lu.

Désir sans être dans l’attente.
Je crois que l’attente me hante.
L’attente oblige, met en tension.
Le désir est force d’union.

Ces échanges créent ce désir.
Mon désir d’écrire et de dire.
Sentiment longtemps endormi
Bien rangé dans une autre vie.

Un jour réveillé par ta prose,
Voici que veux et que j’ose,
Que je me pose, même la nuit,
Rien ne m’arrête quand j’écris.

J’aime quand je peux prendre le temps,
Car j’ai trouvé, en cet instant,
Pour marquer ce nouveau départ,
La force même s’il est très tard,
de dépasser mon obsession,
de cette procrastination.

Sans être au niveau de ton style,
Je souhaite préserver le fil,
De ces échanges improvisés.

Et chaque fois je répondrai,
Avec les mots que je connais.

Un sentiment d’apaisement,
Un apaisement sentimental,
Esprits confiants et rassurants.
Et une assurance vitale.

 Merci. 


Lui, le samedi 18 mars 2017

Un monde parallèle,
Imaginaire peut-être.
Un monde bien réel,
mais seulement dans mon être.

Un monde qui supplante,
celui du quotidien.
Car ce dernier déchante,
même s’il s’agit du mien,
quand le premier enchante,
même si ce n’est pas bien.

Illusion d’univers,
la vie est multivers.
Chacun à sa manière,
chacun ses univers.

Ainsi dans l’un des miens,
récemment révélé.
Un univers serein,
m’a donné à rêver.

Il m’a réconcilié
avec mon désir,
par des mots échangés
je ne voulais plus fuir.

Échangés avec elle,
qui faisait de ses vers,
des émotions plus belles
que celles de la terre.

Ce monde se situe
au centre de ma terre.
Il a pris le dessus
de tous mes univers.

Comme il est devenu
un monde à part entière,
le désir s’est mué,
est devenu attente.

Attente persuadée
que même si elle est lente,
la réponse attendue
est au prochain instant.

Ne rien perdre de vue,
c’est sûr, c’est maintenant.
Je reste connecté,
Je fais très attention.

Un signe d’activité,
une notification.
Revenir au désir,
Celui de l’origine.

Revenir à écrire,
tout ce que j’imagine,
tout ce que je ressens,
tout ce à quoi je pense

Sortir de ce présent,
pour laisser place aux sens.
Pour vivre ces moments,
ces ressentis croisés,

Simplement sur l’instant,
en toute simplicité.
C’est une vérité,
que le désir engendre

plus de sérénité,
que rester à attendre.
Une attente est tension
et renvois son auteur,
même avec raison,
toujours à ses terreurs.

Un désir réuni,
dans un autre univers,
qui est presqu’infini
puisqu’il n’est pas sur terre.

Une cachette secrète,
dans ce grand multivers,
tout au fond de ma tête,
où rien n’est ordinaire.

Maintenant que je suis
revenu au désir,
sans soucis, sans ennuie,
seulement pour le plaisir,
je reprends mes écrits
pour mettre en résonnance
une part de mon esprit
et d’autres espérances.

C’est dur de finir
après ces confidences.
Alors je dois te dire,
en bonne connivence,
je n’attends qu’une chose,
c’est de pouvoir te lire.

Alors je te propose,
de te laisser finir.

Tu cacheras mes mots,
libre dans tes pensées,
libre dans tes propos,
Surement bien inspirés.

 Tu écriras en vers,
tes mots tout droits venus
d’un de tes univers,
que seule toi aura vu.

 D’avance je pressent
que je serai conquis.
Écrire en assemblant,
comme un cadavre exquis. 


Elle, le samedi 18 mars 2017

Navrée de cette réponse tardive.
La fluidité de ta prose me laisse pensive.
Et dans ma cadence quotidienne,
Dans ces si tumultueuses semaines,
J’ai moins de temps à consacrer à mes mots.
Pourtant le remède pour mettre mon âme au repos.
Aujourd’hui je lutte à chaque instant.
Moi qui ai tant voulu tous ces bouleversements.

Une autre ère petit à petit s’installe.

Des désirs, une légère envie d’idéal.
Des moments de quiétude, de tendresse.
J’ai envie que par ses cadeaux,
La vie enfin me caresse.

Moi, qui en le prônant fait sourire mes amis,
Je veux vibrer et une connexion infinie.
Du plaisir, du respect et une immense confiance.
Je veux il est vrai choyer ma liberté de conscience.

Être moi sans aucune concession.
Sourire, rire, rêver à ma façon.
Un intense goût de liberté,
Que je ne laisserai plus personne menacer.

Une énergie vitale et sereine,
Indispensable aux pulsions qui sont miennes.
Je veux avant tout goûter à de nouvelles sensations, de nouvelles saveurs.
Je veux simplement reprendre mon souffle en douceur.

Oui le verbe est espoir et sauvage.

À chaque pensée écrite, un inédit voyage.

  Merci ;)   


Lui, le samedi 18 mars 2017

Mes proses étaient trop longues et mes pieds peu nombreux.
Alors j’ai fait plus court sur l’un, plus long sur l’autre.
Et pour la plaisanterie, j’ai glissé ton prénom sur chacune de ces strophes :

Le réveil était doux, quoi qu’un peu décalé.
Impatient de savoir si tu as répondu.
Si tu as pris la peine, si tu es revenu,
Avec tes mots choisis, avec tes vérités.

Le thème de mes proses, bien que très personnel,
incitent à partager, invitent à rassembler,
Savoir aimer la vie n’est pas toujours aisé,
Avec tes mots choisis, la vie devient plus belle.

L‘inquiétude sentie au fond de tes propos,
instants que tu décris, sentiments incertains,
Souligne ton désir de vivre pour demain,
Avec tes mots choisis, de vivre le plus beau.

Les choix sont difficiles, les renoncements aussi,
invitations aux rêves, aux futurs à écrire.
Secrets désirs livrés, plaisirs en devenir.
Avec tes mots choisis, libérée des soucis.

Le réveil était doux, mais courte était la nuit
Il s’est laissé porter par la pensée qui fuse,
Ses fortes inspirations initiées par sa muse,
Avec ses mots choisis, à l’aube l’ont conduit. 


Lui, le dimanche 19 mars 2017

Publication sur Face Book en introduction au texte :

Montreuil, 19 mars Petite

« Petite vue locale. Je précise que la photo est en couleur. Alors voilà, un temps comme ça, ça peut aussi donner envie d’écrire. Sinon, quoi d’autre ? ;) « 

 

Un dimanche de mars, le dernier de l’hiver.
De ce côté-ci de la Loire, le temps est gris.
Comme une résonnance du fond de mon esprit,
ni sombre ou claire, mais gris et rien envie de faire.

Un dimanche de mars, dernier jour de semaine.
La masse de nuage restitue mon état.
Sur le terre, en dessous, tout est morne, tout est plat.
Au-dessus, le soleil, la lumière lointaine.

Un dimanche de mars, premiers jours d’équinoxe.
Je reste assis, ici, à penser mes blessures.
Je pense à ce soleil qui au fur à mesure,
investi mon esprit, me pousse au paradoxe.

Un dimanche de mars, je me suis réfugié,
dans le monde des mots, au-dessus des nuages.
Par-delà cette masse, où je me sens plus sage,
plus près de la lumière, d’une autre vérité.

Ce dimanche de mars est un anniversaire,
une semaine que je vie dans un autre univers.
En marge de ma vie, de ce que je dois faire,
je partage des mots, des sens, des atmosphères.

Ce dimanche de mars, j’ai réalisé
que ce fragile lien devait rester ainsi,
dans un monde de mots, dans un monde d’écrits.
Ne pas le modifier pour mieux le préserver.

Ce dimanche de mars, je suis redescendu.
Je garde le souvenir de ce monde apaisant
et j’y retournerai sûrement de temps en temps,
au gré de mes désirs de lire et d’être lu.

Ce dimanche de mars, le premier jour d’après
cette première semaine d’échanges et de confiance,
sentiments exprimés et quelques confidences,
en marge du réel, juste pour échanger. 


 

 

 

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