
Encore un moment long moment passé depuis ma dernière publication.
L’époque était ainsi : Fatigue quasi permanent, manque de motivation à tout (dont l’écriture), perte de poids impressionnante à faire pâlir tous les régimes (même « Comme j’aime »), séquence pipi à répétition, etc.
L’époque était ainsi depuis plusieurs mois et personnellement, j’hésitais entre vieillitude et thyroïde.
Finalement, il aura fallu un rendez-vous avec un diabétologues pour comprendre qui cet état physique et mental avec lequel je commençais à m’habituer n’avait rien d’une évolution naturelle et inéluctable de mon corps. Il s’agissait plus simplement d’un dérèglement gravissime de mon métabolisme. Briefing pendant 5 jours avec une infirmière pour apprendre le B.A.-BA du diabétique (mesure de glycémie et shoot d’insuline) et hospitalisation de quelques jours pour tout contrôler et stabiliser l’affaire.

Tout cela me renvoi à mon billet du 8 avril 2018 « Qui mène la danse » car la question reste entière.
Nous, animaux intelligents, créateurs, inventeurs, persuadés que tout est raison et raisonnement.
Nous, organismes constitués de millions d’autres organismes qui cohabitent pour nous permettre d’exister, qui nous protège (en générale), qui nous fabrique.
Nous, êtres vivants stimulés par des hormones ou par d’autres individus eux-mêmes stimulé par leurs hormones.
Et ces maladies qui s’immiscent dans nos vies, parfois discrètement sans en avoir l’air et d’autres fois violement. Elles nous changent aussi. Elles nous amènent à voir le monde et les autres différemment.
Alors vraiment, il n’est pas infondé de se demander qui pilote réellement les individus. Sont-ce eux même ou la chimie de leur métabolisme ?
Pour ma part, maintenant que j’ai eu cette explication sur mon état de santé qui m’amenait à appréhender le monde différemment et que j’ai l’impression de reprendre le contrôle, je répondrais qu’en générale, ma chimie me laisse penser que c’est moi qui décide,
Ou pas …
Quoi qu’il en soit, maintenant que je me remets sur pied, j’espère reprendre pour votre plus grand plaisir un rythme de publication un peu plus soutenu.
Bien à vous,
M.