Empathie environnementale

Vous l’avez peut-être remarqué si vous lisez mes billets.
Les thèmes du climat et de la planète prennent de plus en plus de place dans mes écrits.
Et ça, ce n’est que la face visible.
Au quotidien, c’est de pire en pire. Pour cela, il me suffit d’allumer un poste (informatique, TV ou radio).
Aujourd’hui, c’est la forêt Amazonienne. La semaine dernière, c’était la Sibérie.
Sans compter les multiples incendies qui se sont déclarés dans différents pays d’Europe dont la France.
Alors moi, dans ma petite réalité d’occidental vivant dans un pays riche, je ne peux pas juste faire comme si tout cela n’existait pas.
Et je me mets à me poser tout un tas de questions qui ne viennent sûrement pas calmer mes inquiétudes. Voici les trois questions qui reviennent le plus souvent dans cette torture mentale :
Mon auto, nos autos et nos avions polluent. Mais qu’en est-il de ces vaisseaux que l’on fait partir dans l’espace ?
La planète à sa surface se réchauffe, mais qu’en est-il de son centre ?
L’impact du numérique sur le climat que je pensais équivalent à celui du trafic aérien en est en fait au double, soit environs un peu plus de 4% des émissions de gaz à effets de serre. Qu’en sera-t-il si les promesses de développement de ce secteur se réalisent ?
Trois questions parmi toutes celles qui me passe dans la tête.
Et je devrais continuer à vivre comme avant ? Avant que ma génération ne prenne les reines de la planète pour faire en un demi-siècle ce qu’aucun romanciers ou scénariste de la planète n’avait osé imaginer.
Mon fils a 22 ans. Dans l’ordre des choses, il devrait pouvoir se projeter dans son avenir.
Lui, il le fait (heureusement) mais moi, j’ai du mal et j’en souffre.
Je ne sais pas. Je ne sais plus.
On nous parle de mesure à des échéances de 10 à 20 ans. Là, j’ai envie de reprendre le mot clé de l’un de mes derniers billets « Vous y croyez, vous ? »
Je me sens comme en empathie avec la planète. Sous doute à cause de mes origines Arawak, ce peuple indigène de la Martinique qui vivait en osmose avec son environnement (comme tous les peuples originels des Amériques).
Faites un peu preuve d’imagination et ressentez, vous aussi, cette douleur qui me traverse.
Alors je vais agir et entrer dans une forme de récession économique personnelle jusqu’à trouver un nouvel équilibre plus en phase avec ce que je sens. Ce fameux équilibre dynamique déjà évoqué.
Cela aura un prix mais aussi des bénéfices. Rien à voir avec le fric (#y’en a marre du fric).
Il ne s’agit pas non plus d’une écologie auto-punitive (quoi que !).
La théorie du grand effondrement me parait de plus en plus plausible si rien n’est fait. C’est ce que l’on appelle autrement La collapsologie.
Allez voir par ici sur le site de France-Culture ou par là chez Wikipédia pour en savoir plus.
Alors je ferai, à mon niveau, comme d’autres ont déjà entamé cette démarche, ma révolution perso avec l’espoir de pouvoir la partager le plus largement possible.
Et vous, vous en êtes où avec ces questions de climat ?
Et nous, nous en sommes où avec nos histoires d’humanité ?
A bon entendeur !
Ciao !
M.