L’horreur n’a pas survécu

Un billet d’humeur qui fait suite à un partage vu sur FB dans lequel est publié cette photo et qui finit son commentaire par ces mots : « L’horreur n’a pas survécu !«
C’est pas faux !
LE CONSTAT
Comme souvent, l’horreur provoquée par la vue d’une araignée finie par passer.
Ce sentiments laisse la place à l’histoire d’une sensation forte.
Une histoire que l’on raconte, que l’on partage.
La sensation d’avoir croisé le chemin d’un monstrueux animal,
sans doute très agressif et dangereux,
sans doute prêt à vous attaquer pour ne faire de vous qu’une bouchée.
heureusement, comme dans toutes les belles histoires,
la fin est heureuse et l’assaillante terrassée.
LE PROBLÈME
Toute la grandeur de cette humanité qui clame haut et fort la nécessité de vivre ensemble et qui est incapable de cohabiter avec quelques insectes.
Être gêné, inquiet ou effrayé ne veux pas forcement dire détruire.
La solution à cette situation de stress devrait passer par autre chose qu’un crime.
En vérité, même si la solution finale appliquée impacte surtout l’arachnide, le problème appartient à celui (à celle, à ceux, à celles…) qui se retrouve en face de cette horreur.
LA SUGGESTION
Allez faire un tour du côté de l’analyse transactionnelle qui renvoi »la responsabilité d’analyse et de résolution des problèmes à ceux à qui elle appartient en premier lieu« .
Je sais, l’analyse transactionnelle étudie les phénomènes intrapsychiques à travers les échanges relationnels de deux personnes mais étant donné que ce soir je suis un peu à court d’argument pour affirmer que toutes les formes de vie on droit au respect, même les araignées, je me suis dit qu’il était peut-être intéressant de rappeler sous une autre forme que si vous en avez peur, c’est avant tout votre problème et ce n’est pas, mais vraiment pas, une bonne raison pour les trucider.
Sinon, vous pourriez aussi tenter une thérapie brève avec la P.N.L.
Notons que dans cette relation entre un bipède civilisé, espèce élevée au sommet de la chaine alimentaire et ces arthropodes, il ne s’agit en aucun cas d’un rapport de force équitable et rationnel. Lui, l’animal intelligent, est plus fort. Même s’il en doute sur le coup et qu’il déploie tout ce qu’il peut en stratégie, en ruse et en force pour dominer l’autre animal.
Mais alors, que faire ? Kidonkèsdonk qui connait la solution ?
LA SOLUTION
En l’occurrence, vous pourriez :
1. Oublier l’araignée (ou quel que soit l’insecte) et passer à autre chose,
2. Saisir votre appareil photo et immortaliser cette rencontre,
3. Sortir de la pièce et attendre que le visiteur inattendu passe son chemin pour revenir,
4. Détourner le chemin de l’animal pour l’amener ailleurs.
LA CONCLUSION
Quel que soit votre solution, partez du principe que vous n’êtes pas autoriser à ôter cette vie.
#respectauxaraignées